Les bourdons de la Belgique

author(s) : P. Rasmont & A. Pauly
Les bourdons de la Belgique

First on line 3.V.2010

Les données antérieures à 1990 ont été organisées et gérées par Pierre Rasmont dans le cadre de la réalisation de sa thèse de doctorat en Sc. agronomiques (Rasmont 1988).
Les données récentes ont été numérisées grâce au contrat DIPOL2, dans le cadre du programme fédéral Belgian Biodiversity Information Facility (BeBIF). Elles ont aussi bénéficié de la convention MALVAS entre l'UMOns et la Direction Générale de l'Agriculture de la Région Wallonne (Terzo & Rasmont 2007). La clef d'identification des espèces de Belgique et des régions limitrophes (Rasmont & Terzo 2010) a été élaborée dans le cadre de la convention ACONITE entre l'UMons et Division Nature et Forêts de la Région Wallonne.
Les documents historiques de base pour l'étude de la faune des bourdons de Belgique sont les articles de Ball (1914, 1920) qui permettent de se rendre compte de la diversité des espèces au début du 20ème siècle. Toutefois, cet auteur ignorait la diversité des espèces du sous-genre Bombus, présentée par Rasmont (1984) ainsi que la présence de Bombus cullumanus (Rasmont 1982). Pour le Nord de la France, le travail de Cavro (1950) constitue le document de base.

Depuis Ball (1914), on n'avait plus de bonne clef d'identification des bourdons de la Belgique. En dehors des travaux trop simples de Vuyck (1921) et de van der Blom (1985, 1989), les seuls travaux réellement utilisables sont ceux de Löken (1973, 1981), préparés pour la Scandinavie, de Pittioni (1939) conçu pour les Balkans (le plus complet), ainsi que les contributions ponctuelles de Rasmont (1984, 1986) nécessaires pour identifier les espèces du sous-genre Bombus s.s. (groupe de terrestris). Il manquait un document détaillé réellement consacré à ce territoire. On a donc mis en ligne ici le document préparé par Rasmont & Terzo (2010), longuement testé par les étudiants et les collaborateurs de l'Université de Mons et les contributeurs d'Apoidea Gallica. Michaël Terzo a utilisé ses excellents talents d'illustrateur pour que le texte en soit agrémenté de dessins explicites.

Une évaluation détaillée du destin des espèces a été présentée par Rasmont & Mersch (1988), complétée par Rasmont et al. (1993, 2005).
La faune des bourdons de Belgique a continué de s'appauvrir depuis 1988, plusieurs espèces n'ayant plus été observées qu'en exemplaires uniques (B. barbutellus, humilis, jonellus, ruderatus, sylvarum, veteranus), tandis que la liste des espèces totalement disparue s'allonge (B. confusus, cullumanus, pomorum, distinguendus, subterraneus, muscorum). Bombus ruderarius apparaît aussi en très forte régression récente, de même que magnus et hortorum. Ce constat navrant sur la faune des bourdons de Belgique complète celui, tout aussi désolant, qui concerne les Pays-Bas (Peeters 1995, Peeters et al. 1999).

Nous remercions de tout coeur Stéphanie Iserbyt qui a mis la main à la pâte pour la mise en ordre ultime des fichiers de données. Nous remercions aussi Michaël Terzo qui a beaucoup contribué à la collecte de données ces dernières années. Enfin, nous remercions Yvan Barbier qui est d'une aide précieuse dès qu'il s'agit de logiciels.

Citation:
Rasmont P. & Pauly A. 2010. Les bourdons de la Belgique. Atlas Hymenoptera, Mons, Gembloux. http://www.zoologie.umh.ac.be//hymenoptera/page.aspx?ID=160

Bombus Latreille 1802

Belgium
Bombus (Alpigenobombus) wurflenii Radoszkowski, 1859
Synonymes utiles: Bombus lefebvrei Lep., Bombus mastrucatus Gerst.

Les mandibules de cette espèce sont tout à fait caractéristiques, coudées avec 5 fortes dents chez les femelles, avec 3 dents chez les mâles. Et pourtant, le dernier spécimen observé avait été confondu, dans un premier temps, avec un B. pratorum qui a à peu près la même coloration. Il vaut donc la peine d'être attentif.

Ball (1914): "c'est la seule espèce de l'Europe centrale dont la présence en Belgique peut être sujette à quelque doute, car parmi les 10.000 bourdons récoltés pendant l'année 1913 dans les diverses parties du pays, il n'a pas été pris un seul exemplaire de cette espèce"; il n'y a, en fait d'exemplaires indubitablement belges, qu'une femelle prise aux environs de Bruxelles le 9 août 1877, et une ouvrière de Heyst le 30 juillet 1874 (collection Tosquinet)".

Après un siècle d'absence totale d'observation, Bombus wurflenii a été redécouvert en Belgique par Debaille & Rasmont (1997) : un spécimen collecté par un étudiant de Gembloux (J.-C. Scaillet) le 10.VII.1979 à Bois-de-Villers, confondu initialement avec B. pratorum.
Bombus (Bombus) cryptarum (Fabricius, 1775)
Syn. utile : Bombus lucocryptarum Ball 1914

Bombus cryptarum est une espèce restée très longtemps insoupçonnée. Elle est pourtant présente dans une large part de l'Europe. C'est l'un de nous qui l'a redécouverte et qui a démontré qu'il s'agit bien d'une espèce distincte (Rasmont 1981). Il faut dire que cryptarum présente une robe caractéristique en Belgique et dans les régions adjacentes. En particulier, en avant des tegulae, une petite virgule noire très visible sépare la bande jaune du pronotum de ses prolongements sur les pleures. Ce caractère est très net chez les reines et les mâles et moins distinct chez les petites ouvrières. En outre, les mâles ont le pelage de la face noir avec deux toutes petites touffes jaunes près de la base des antennes. Ils ne sont pas "grisonnants" comme le sont ceux de lucorum.

Nous n'avons pas encore pu examiner toutes les collections historiques des espèces du sous-genre Bombus s.s. de telle sorte qu'on ne connaît pas la tendance générale des densités de population de cryptarum. Toutefois, il est clair qu'il est fort présent en Haute Belgique, dès qu'on a des bruyères et des myrtilliers en abondance.
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Bombus (Bombus) lucorum (L., 1761)
En collection, discerner Bombus lucorum de terrestris est toujours une gageure. En particulier, les ouvrières dont une bonne proportion restent tout à fait indiscernables. Les reines ont des bandes jaunes plus claires que terrestris, elles sont un peu plus petites, elles ont le pelage un peu plus dressé et se tiennent plus "en boule" sur le vif. Les mâles sont faciles à séparer de ceux de terrestris. Le pelage de leur face est toujours fortement mêlé de jaune alors qu'il est tout noir chez terrestris. Sur tout le corps, mais surtout sur le thorax, le pelage noir de lucorum "grisonne" de manière caractéristique et unique parmi ce sous-genre (ce qui permet de le séparer aussi de magnus et de cryptarum).

Bombus lucorum a longtemps été un bourdon très abondant. Dans beaucoup de localité, il était présent dans des proportions comparables à celles de terrestris, et il était même plus abondant que ce dernier en Haute-Belgique. Depuis quelques années, il semble se raréfier. Le phénomène est récent et dès lors, il est difficile de savoir si c'est une tendance lourde et générale ou seulement une fluctuation passagère et locale.
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Bombus (Bombus) magnus Vogt, 1909
Les reines de Bombus magnus sont faciles à identifier. Elles sont de grande taille (comme terrestris), avec un très large collare qui descend très bas sur les pleures en dessous du niveau des tegulae, sans "virgule" noire. Les ouvrières ressemblent beaucoup plus à celles de cryptarum mais alors que chez ces dernières le pelage du T1 est tout noir, il s'y trouve toujours des poils jaunes chez magnus. Les mâles sont problématiques car ils ont un aspect "intermédaire" entre ceux de cryptarum et ceux de lucorum. Ils ont plus de poils jaune à la face que cryptarum et moins que lucorum. Ils ont plus de poils jaunes au scutellum et au T1 que cryptarum mais moins que lucorum, et, au contraire de cette dernière espèce, le pelage noir de magnus ne "grisonne" jamais. Pour plus de précision, on se reportera à Rasmont (1984) et à Rasmont et al. (1986).

Bombus magnus est une espèce rare ou en tout cas fort localisée. Le seul endroit où on a pu l'observer en relative abondance, c'est dans les environs de Kalmthout, Braschaat et Doel (cette dernière commune n'existe plus physiquement, remplacée par un gigantesque complexe d'écluses). Là, dans les années '80, les reines butinaient en nombre les nombreux rhododendrons plantés ou subspontanés. R. De Jonghe (com. pers.) le signale aussi des cultures de Vaccinium corymbosum dans certaines localités du Limbourg. En milieu naturel, il est fortement inféodé aux landes à bruyères. En particulier, il fréquente les landes où plusieurs espèces d'Ericaceae abondent et se succèdent. Les milieux à Erica tetralix semblent marquer sa préférence. Il n'est présent dans les Hautes-Fagnes qu'en très petit nombre comparé aux B. cryptarum.
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Bombus (Bombus) terrestris (L., 1758)
Bombus terrestris est une espèce difficile à séparer des autres espèces du sous-genres Bombus s.s. En particulier, les ouvrières sont presque indiscernables de celles de lucorum. Les reines sont plus grandes que celles de ce dernier, avec des bandes jaunes plus sombres, très légèrement orangées. Sur le vif, il est "plus plat", alors que lucorum se présente toujours plus "en boule". Les mâles sont bien différents de ceux de lucorum. Le pelage de la face est toujours complètement noir chez terrestris, alors qu'il est fortement mélangé de jaune chez lucorum. Par ailleurs, le pelage du mâle de ce dernier est toujours "grisonnant".

Bombus terrestris est la deuxième espèce de bourdon la plus abondante de Belgique après Bombus pascuorum. Il est présent partout. Il butine toutes les fleurs disponibles. Toutefois, dans pas mal de localités de Basse et Moyenne Belgique où la faune est très appauvrie, on peut passer du temps sans en apercevoir, même si pascuorum est toujours bien présent.
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Bombus (Confusibombus) confusus Schenck, 1859
Ball (1920): Cette espèce est rare, les chasses n'ont donné que 125 exemplaires, généralement isolés; 64 spécimens toutefois proviennent des environs de Hal (Dworp et Buizingen).

L'espèce a totalement disparu de la Belgique. La dernière observation est de Visé 1 ouvrière 5.VIII.1957.

A Dworp, et uniquement dans cette localité, se trouvait aussi avant la 1ère Guerre Mondiale, la ssp. paradoxus à extrémité blanche. Comme celle-ci a totalement disparu de toute l'Europe Occidentale et Centrale, pour ne plus subsister que dans l'Oural et la région de Novosibirsk, nous avons bien du mal de faire les études qui seraient utiles pour vérifier si paradoxus est oui ou non conspécifique de confusus. Les auteurs russes considères confusus et paradoxus comme deux espèces différentes.

On consultera avec un intérêt tout particulier l'excellent petit travail éthologique de Bols (1939), réalisé à une époque où confusus était encore commun en Belgique.
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Bombus (Cullumanobombus) cullumanus (Kirby, 1802)
L'espèce a toujours été très rare et elle a échappé à l'attention (pourtant soutenue) de Ball (1914, 1920).
Rasmont (1982) a établi la présence de l'espèce, dont tous les spécimens étaient parsemés parmi les longues séries de B. lapidarius des collections de l'IRSNB.
Outre les spécimens mentionnés dans cet article (de Dworp, Grasdelles et Trivières), on a encore trouvé 2 F de la Petite Espinette à Rhode-Ste-Genèse 8.V.1918 (leg. Séverin), 1 ouvrière de Francorchamp 25.VII.1917 (leg. Séverin), soit 6 spécimens en tout. Les derniers datent de 1918 à Gradelles et à la Petite Espinette.

Curieusement, Bombus cullumanus a pullulé dans les îles de la Frise durant tout un temps (Cavé 1950), avant d'en disparaître totalement peu après.
Bombus (Kallobombus) soroeensis (Fabricius, 1793)
Diagnose. Cette espèce assez rare peut être confondue avec B. lapidarius car la forme la plus commune possède les soies des derniers tergites rouge orangé. La taille des reines est cependant plus petite et les soies sont d'un moins beau rouge. On vérifie l'identification avec la loupe binoculaire en examinant la sculpture de la mandibule : celle-ci est dépourvue de "sulcus oblique" contrairement à la mandibule de B. lapidarius (voir fig.). Pour exclure B. pratorum on examine à la loupe binoculaire l'espace entre le bord de l'oeil et l'ocelle latéral (champs ocello-oculaire): celui-ci présente une bande ponctuée plus étendue le long de la marge de l'oeil que chez B. pratorum.
Le mâle ressemble à celui de B. pratorum mais on peut le distinguer à l'aide de la loupe binoculaire: le troisième article des antennes est plus court que le quatrième (chez B. pratorum, B. lapidarius et B. ruderarius le troisième article des antennes est nettement plus long que le quatrième).

Ball (1914): " cette espèce a toujours été réputée fort rare en belgique et n'était que peu connue en dehors de la collection du baron de Moffarts, qui l'a prise à Botassart. Les chasses de 1913 ont cependant fourni un matériel convenable: 400 exemplaires provenant de Virton, Lamorteau, Ruette, La Vacherie, Torgny, Francorchamps, Hockai et quelques autres localités qui n'ont fourni que des exemplaires uniques".

Ball (1920): "le type soroeensis reste toujours fort rare ainsi que les deux autres formes à derniers degments blancs; par contre plusieurs formes à derniers segments rouges ont été prises en Campine".

Depuis Ball, l'espèce semble s'être raréfiée fortement (Rasmont & Mersch 1988; Rasmont et al. 1993, 2005) mais on continue à la trouver ici et là en Moyenne et Haute Belgique. Il faut être très attentif pour ne pas la confondre avec lapidarius.
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Bombus (Megabombus) hortorum (L., 1761)
Diagnose. Noir, les pronotum, scutellum et tergite 1 jaunes, les tergites 4-6 blancs. La tête est très longue, ce qui permet de séparer au premier coup d'oeil B. hortorum des autres espèces à coloration semblable.
Autrefois, on pouvait la confondre avec B. ruderatus, mais cette espèce a pratiquement disparu de Belgique.
Bombus hortorum s'est aussi fortement raréfié durant les deux dernières décennies. On continue de trouver ça et là mais en effectif très très réduit, même sur ses fleurs favorites comme le Lamier blanc ou la digitale.
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Bombus (Megabombus) ruderatus (Fabricius, 1775)
Diagnose. Cette espèce semble avoir complètement disparu de la Belgique. Dans les anciennes collections, on la distingue de hortorum par la taille plus grande des reines, la pubescence courte et veloutée, la distribution des couleurs semblable à celle de B. hortorum, mais le scutellum plus largement jaune. La teinte du jaune est ordinairement plus brunâtre. Pour confirmer l'identification on examinera notamment à l'aide de la loupe binoculaire la sculpture du dernier tergite et la ponctuation du clypeus chez la femelle, les tibias postérieurs chez le mâle. Le dernier tergite est plus rugueux et plus mat à la base (fig.) (lisse à la base chez B. hortorum). Le clypeus a des points plus nombreux et plus forts (moins de points chez B. hortorum, voir photo). Chez les mâles, on examinera l'étendue de la surface lisse et sans soies de la face externe des tibias postérieurs (égale à un tiers chez B. ruderatus, égale à deux tiers chez B. hortorum). On regardera aussi la longueur des soies de l'arête du tibias vers l'extrémité: elles sont plus longues que la largeur du tibias chez B. hortorum, plus courtes chez B. ruderatus.
D'autres caractères sont donnés dans la clé des espèces belges.

Ball (1920): " En considérant le pays tout entier cette espèce est probablement moins répandue que hortorum mais elle se trouve un peu partout."

Il est remarquable que ruderatus a maintenant pratiquement disparu, à part 4 spécimens récents, du Hainaut et de la Province de Namur. Dans le même temps, B. hortorum s'est bien maintenu partout jusque récemment. Toutefois, depuis 2000, B. hortorum se raréfie à son tour.
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Bombus (Melanobombus) lapidarius (L., 1758)
Diagnose. Espèce très commune en Belgique. Femelle d'un noir intense, les trois derniers segments de l'abdomen d'un beau rouge; mâle de même, mais avec le pronotum jaune ou jaunâtre, ainsi que les pils de la face.
Les mâles peuvent être confondus avec certains mâles de B. pratorum ornés d'une seule bande jaune sur le pronotum. On les sépare dans un premier temps par la coloration des soies de la face: elles sont claires au milieu mais noires sur le vertex et les côtés chez B. lapidarius (elles sont complètement claires chez B. pratorum). On confirme avec la forme du dernier sternite abdominal: celui-ci possède un petit rebord apical chez B. lapidarius mais est plat chez B. pratorum (fig.).
Voir aussi B. ruderarius et B. soroeensis, deux espèces beaucoup plus rares en Belgique avec lesquelles on peut parfois la confondre car elles ont une coloration semblable.
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Bombus (Psithyrus) barbutellus (Kirby, 1802)
Bombus (Allopsithyrus) barbutellus

Hôtes: Bombus hortorum et B. ruderatus.

Ce psithyre était assez fréquent dans les collections de Ball. Il a pratiquement disparu maintenant, ce qui confirme l'impression de régression de son hôte principal, B. hortorum.

Une seule observation en Belgique depuis 1990 : 1 F Marche-en-Famenne, 25.VII.2001, leg. Alice Rasmont (ma fille, alors en camp scout!)
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Bombus (Psithyrus) bohemicus Seidl, 1837
Bombus (Ashtonipsithyrus) bohemicus.

Hôte: Bombus lucorum.

B. bohemicus reste une des trois espèces de psithyres les plus fréquentes en Belgique, avec B. campestris et surtout B. sylvestris. N'empèche, on n'en voit pas tous les jours, surtout depuis 2000, maintenant que B. lucorum régresse à son tour en Moyenne et Basse Belgique.
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Bombus (Psithyrus) campestris (Panzer, 1801)
Bombus (Metapsithyrus) campestris.

Hôte principal: Bombus pascuorum.

Une des trois espèce de psithyres les plus fréquentes en Belgique, avec B. bohemicus et B. sylvestris. Là où on a le plus de chance de le voir, c'est sur les terrils. Par contre, dans les paysages agricoles, il est introuvable, même si son hôte B. pascuorum reste présent.
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Bombus (Psithyrus) norvegicus (Sparre Schneider, 1918)
Bombus (Fernaldaepsithyrus) norvegicus.

Hôte: Bombus hypnorum.

B. norvegicus reste une espèce rare, même si son hôte B. hypnorum est devenu abondant. Il faut dire que B. norvegicus est très très difficile de séparer de B. sylvestris. Les femelles se distinguent par le T6 lisse et carêné chez la femelle de norvegicus (velu et sans carêne chez sylvestris). Les mâles de norvegicus ont le scape généralement plus velu et sont un tout petit peu plus grand. Matériel de comparaison indispensable !
Beaucoup de spécimens restent non identifiables et il n'y a pas de honte à ne pas leur mettre une étiquette de détermination aléatoire.
Bombus (Psithyrus) rupestris (Fabricius, 1793)
Bombus (Psithyrus) rupestris.

Hôte: Bombus lapidarius.

Il est facile à séparer de son hôte qui lui ressemble superficiellement. B. rupestris a les ailes très fumées, le pelage rasé, de grandes carênes débordantes au St 6 (femelle), et des génitalia très différents (mâle).

B. rupestris est devenu un psithyre rare chez nous.
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Bombus (Psithyrus) sylvestris (Lepeletier, 1832)
Bombus (Fernaldaepsithyrus) sylvestris.

Hôte: Bombus pratorum. Trouvé aussi (pas en Belgique) dans les nids de B. jonellus.

C'est le psithyre le plus abondant de Belgique. Il faut faire attention de ne pas le confondre avec B. norvegicus (voir cette espèce).
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Bombus (Psithyrus) vestalis (Fourcroy, 1785)
Bombus (Ashtonipsithyrus) vestalis.

Hôte: Bombus terrestris.

C'était jadis un des psithyres les plus fréquents de Belgique. Il est devenu plutôt rare, surtout depuis 2000. Il semblait même quasiment disparu et puis il est revenu en grand nombre partout en 2009. On peut même se demander comment la génération précédente a pu passer à ce point inaperçue.
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Bombus (Pyrobombus) hypnorum (L., 1758)
Diagnose. Cette espèce est noire avec le dessus du thorax roux fauve, les trois derniers segments de l'abdomen étant blanc. Chez certaines formes le dessus du thorax est d'un brun foncé presque noir.

Ball (1914): "Espèce plutôt rare, mais provenant de toutes les parties de la Belgique".

Ball (1920): Cette espèce parait être devenue plus répandue, car il en est rentré environ 500 exemplaires répartis entre un grand nombre de localités, surtout dans les Flandres où Moorsel seul a fournit 132 spécimens"

Depuis Ball, B. hypnorum est devenu un bourdon parmi les plus abondants chez nous. En particulier, il est fort abondant en ville et dans les jardins des banlieues. Il niche dans les troncs d'arbre et il profite largement des nichoirs à oiseaux que les gens accrochent volontiers dans les jardins.

C'est le bourdon que les gens signalent le plus souvent car il niche aussi dans les soupentes et les corniches. Par ailleurs, il est aussi fort agressif et c'est une des seules espèces à attaquer franchement dès qu'on approche de son trou d'envol.
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Bombus (Pyrobombus) jonellus (Kirby, 1802)
Diagnose. La ressemblance en coloration est très grande avec B. hortorum, et si ce n'était la longueur extrême de la face chez cette dernière, on pourrait aisément en confondre les petites ouvrières avec les ouvrières de B. jonellus. Pronotum, scutellum et tergite 1 jaunes, tergites 4-6 blancs. Tête courte.

Ball (1920): "cette espèce nous est parvenue en exemplaires isolés dans beaucoup de chasses; les plus grandes séreies proviennent de Campine; elle peut être considére comme rare".

Seulement deux observations récentes : Zonhoven 2001 (leg. M. Terzo) et Baraque Michel 30.VII.2002.
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Bombus (Pyrobombus) pratorum (L., 1761)
Diagnose. cette espèce est très répandue en Belgique. Les derniers segments sont toujours à soies rouges et les bandes jaunes sont plus ou moins développées. Chez les femelles, les bandes jaunes sont généralement présentes à l'avant et l'arrière du thorax (pronotum et scutellum) ou seulement sur le pronotum. Chez les mâles elles peuvent être présentes aussi sur les segments 1 et 2 de l'abdomen (tergites 1 et 2).
On confirme l'identification des femelles à l'aide de la loupe binoculaire: l'espace entre le bord de l'oeil et l'ocelle latéral est entièrement lisse ou traversé par une bande de ponctuation extrêmement étroite, réduite à quelques points le long de la marge de l'oeil (fig.)

Espèce fort abondante dans les jardins, en compagnie de B. pascuorum, terrestris, hypnorum et lapidarius.
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Bombus (Subterraneobombus) distinguendus Morawitz, 1869
Ball (1920): "espèce rare en haute Belgique; 536 exemplaires proviennent presque tous des Flandres ou du Brabant".

Complètement disparu de Belgique. Les dernières collectes sont : 1F Beersel 1.VIII.1954 (leg. Raymond Rasmont), 1F Anwerpen 8.IV.1971 (leg. K. Janssens) et 1F Mazy 20.IV.1971 (leg. étudiant FSAGx).
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Bombus (Subterraneobombus) subterraneus (L., 1758)
Ball (1920): "Très peu répandue, surtout dans la haute Belgique; la basse et moyenne Belgique ont fourni 166 exemplaires".

Disparu de Belgique depuis 1982. Les dernières données sont : Brugge 1M 17.V.1974, 1M 14.IV.1975, 1M 4.VIII.1976; Gembloux 1F 22.V.1974 (leg. A.Pauly); Ste-Croix 1F 19.VIII.1974; Chatillon 1F 5.VIII.1979, 1M 11.VIII.1979 (leg. A. Remacle); Elsenborn 1F 9.VIII.1980 (leg. G. Boosten); Torgny 1F 28.V.1982.
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Bombus (Thoracobombus) humilis Illiger, 1806
Synonymes utiles: Bombus helferanus Seidl, B. variabilis Schmiedeknecht, B. solstitialis Panzer.

Il en existe au moins trois formes chez nous : la forme nominale, grise avec une tache de pelage noir au dos du thorax; la forme tristis Seidl, noire à extrémité abdominale rousse; la forme staudingerioides Reinig, entièrement rousse avec de nombrex poils noirs sur les côtés du thorax. Les formes oranges peuvent être confondues avec B. muscorum. Voir les commentaires pour cette espèce.

B. humilis a maintenant pratiquement disparu de Belgique. On n'a en mains qu'une seule station pour ces vingt dernières années : Buvange 1M 1W 2.VIII.2008 (leg. S. Quennery). M. Terzo ne l'a trouvé nulle part durant l'enquête MALVAs.
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Bombus (Thoracobombus) muscorum (L., 1758)
Ball (1920): Les 810 exemplaires récoltés proviennent de campine (170) ou du littoral (353); 79 exemplaires collectés à trivières et 60 à Moorsel.

L'identification de muscorum n'est pas toujours aisée, en particulier la séparation d'avec les B. humilis à pelage orange. En général, humilis a beaucoup plus de poils noirs entremêlés sur les côtés du thorax, tandis qu'il n'y en a pas du tout ou seulement quelques-uns chez muscorum. Il y a un aussi cararactère morphologique infaillible : chez humilis, il n'y a pas de ponctuation au bord du sillon en avant de l'ocelle centrale alors qu'il y en a beaucoup chez muscorum et chez pascuorum).

Cette espèce a maintenant disparu de Belgique. Le dernier spécimen observé est de Stockay, 1F 26.V.1984 (leg. Bels, FSAGx). Dans les années 70, il était déjà bien rare puisqu'on a que quelques spécimens de Ste-Croix 1M 20.VIII.1972 (IRSNB), Brugge 1M 18.IC.1973 (IRSNB), Veer 1F 30.V.1971 (FSAGx), St-Kruis 1F 17.IV.1973 1M 25.V.1975 (IRSNB), Heist 1F 4.IV.1973 (IRSNB).
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Bombus (Thoracobombus) pascuorum (Scopoli, 1793)
Synonyme utile: Bombus agrorum Fabricius.

Diagnose. L'espèce de loin la plus commune et une des plus variables en Belgique. La forme la plus typique a le thorax fauve et l'abdomen bandé de noir et de fauve. La teinte du fauve varie entre un beige très pâle et un fauve rougeâtre très riche en couleurs. C'est la ssp. floralis (Gmelin).
En Basse-Belgique, on trouve aussi souvent une forme avec le dos roux et les flancs noirs, pattes noires, abdomen noir à extrémité rousse. C'est la ssp. moorselensis Ball (Krüger 1928, 1931).
Enfin, ici et là, le long de la frontière française, près de Mons et en Gaume, notamment, on voit une forme très claire, thorax orange et abdomen orange et jaune avec une nuance de vert. C'est la ssp. freygessneri Vogt.

B. pascuorum est devenu maintenant le bourdon le plus abondant de la Belgique, et de très loin. Cette dominance s'est encore accentuée depuis 2000. Dans beaucoup de localités de Basse et Moyenne Belgique, on ne voit plus que lui, avec parfois l'un ou l'autre terrestris ou pratorum. C'est le cas dans le Hainaut. Cet appauvrissement extrème est un phénomène récent. B. pascuorum est le bourdon qui reste quand toutes les autres espèces ont disparu. C'est l'espèce la plus polylectique parmi les bourdons (Rasmont 1988). C'est aussi une espèce incroyablement ubiquiste puisqu'on la trouve depuis les rives de la Méditerranée jusqu'aux plages de la Mer de Barents. Ceci exlique peut-être cela.
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Bombus (Thoracobombus) pomorum (Panzer, 1805)
Syn. utile : Bombus (Rhodobombus) pomorum

Ball (1920): "C'est l'espèce la plus rare de toutes celles que l'on trouve en Belgique; à part aux environs de Trivières, on n'a pris que 4 nouveaux exemplaires; à Trivières et environs immédiats MM Séverin et Grenson ont récolté 271 exemplaires en 1915".

Totalement disparu de Belgique. Les dernières observations sont de Dinant (1w 24.VI.1945), Kortenberg (3.VIII.1945), Meerbeek (28.VIII.1945) et Everberg (27.IV.1946).
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Bombus (Thoracobombus) ruderarius (Müller, 1776)
Synonyme utile: Bombus derhamellus K.

Diagnose. Cette espèce a la coloration semblable à celle de B. lapidarius mais elle est moins répandue, les derniers tergites sont d'un moins beau rouge et la taille des reines est plus petite. Les femelles ont les soies de la corbeille des tibias postérieurs rousses alors qu'elles sont noires chez B. lapidarius. On peut vérifier l'identification au microscope par la présence d'une petite dent à l'extrémité des metatarses des pattes intermédiaires, alors que celle-ci n'existe pas chez B. lapidarius. Les mâles ont les soies de la face généralement noires et les antennes sont plus longues que celles de B. lapidarius.

Ball (1920): "Quoique cette espèce ne soit pas très répandue, il nous est parvenu un millier d'exemplaires, dont bien peu nous parviennent de la Haute Belgique".

B. ruderarius s'est bien raréfiée durant les dernières décénnies. Toutefois, M. Terzo en a retrouvé dans plusieurs stations lors de l'enquête MALVAs en 2007 (Rouveroy, Corenne, Eneille, Jamioulle, Marenne, Marloie, Sautour, Tellin). Elle reste donc présente ici et là, en faible densité, et notamment sur les bandes fleuries semées en bord de culture. De ces résultats de l'enquête MALVAs, on peut déduire que c'est une des espèces pour lesquelles les mesures agro-environnementales pourraient se révéler positives.
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Bombus (Thoracobombus) sylvarum (L., 1761)
Diagnose. Cette espèce est d'un gris jaunâtre avec le mesonotum et le tergite 3 de l'abdomen noirs, les segments 4-6 rouges ou rougeâtres, plus ou moins bordés de jaunâtre. Parfois le pelage roux des tergites 4 à 6 est décoloré, dans ce cas, on distingue sylvarum de veteranus par la forme des mandibules : très longues et spatulées chez ce dernier, plus courte ("normales") chez sylvarum.

Ball (1920): " Reste toujours moins commun que equestris (= veteranus). Il nous est rentré 528 sylvarum contre 1312 equestris".

Statut sur les 20 dernières années en Belgique: presque disparu. Seulement 4 spécimens observés : 2 à Marenne et 1 à Tellin VIII.2007 (leg. M. Terzo, enquête MALVAS), 1 à Buvange 2.VIII.2008 (leg. S. Quennery).
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Bombus (Thoracobombus) veteranus (Fabricius, 1793)
Synonyme utile: Bombus equestris Drews.

Diagnose. Coloration semblable à celle de B. sylvarum mais le rouge aux trois derniers segments manque. Ceux-ci sont du même gris jaunâtre que le reste de l'abdomen. Tergite 6 à crins noirs, parfois légèrement rousseâtre à l'extrémité. Comparé à sylvarum, le clypéus de veteranus est nettement applati, tandis que ses mandibules sont longues et spatulées.

Ball (1920) signale la capture de 1312 spécimens en Belgique.

Statut sur les 20 dernières années en Belgique: presque disparu. Seulement 5 données dans les années 80 : Willerzie 1M 6.IX.1980 (FSAGx), Philippeville 1F 3.VI.1984 (FSAGx), Büllingen 1F 12.VI.1984 (FSAGx), Dourbes 1F 24.V.1985 (leg. P. Rasmont), Bertogne 1W 20.VII.1989 (leg. A. Pauly). Une seule capture depuis 20 ans, à Paliseul le 12 juillet 1996. L'espèce n'a été retrouvée nulle part par M. Terzo lors de l'enquête MALVAs en 2007.
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