Ceratina (Dalyatina) parvula

Smith 1854

Taxon referenced in page Ceratina
Author(s) : M. Terzo
= Ceratina parvula Smith 1854 : 223 (£). Holotype : femelle; Albanie; MNH; revu par Daly 1983.
= Ceratina pygmaea Lichtenstein 1872 : LXXIII. Type : femelle; France : Montpellier; Muséum d’Histoire Naturelle, Geneva; mis en synonymie par Lichtenstein 1876 : 90; synonymie confirmée par Daly 1983 : 42.
= Ceratina scintilla Cockerell 1931 : 351 (£). Type : femelle; Maroc : Asni; MNH; mis en synonymie par Daly 1983 : 42.

Ceratina parvula est la plus petite des espèces du genre Ceratina en région ouest-paléarctique (aile antérieure de moins de 2,5mm). On ne peut la confondre avec aucune autre espèce. Comme C. cucurbitina, la cuticule est noire, sans reflet métallique, avec une marque claire sur le lobe pronotal, le clypeus et la base des tibias; ponctuation très fine et pratiquement inexistante sur la tête; la joue des femelles forme un angle; hanche antérieure avec l'angle latéro-basal allongé en forme de lamelle; tergite 7 du mâle avec la marge postérieure largement tronquée, bidentée.

Elle est présente dans tous les pays méditerranéens à l’exception de la Libye et de l’Egypte (Terzo 1998) et s’étend jusqu’au Kopet Dag en Asie centrale (Terzo & Rasmont 2004). En Méditerranée, sa distribution est essentiellement côtière. C’est le cas en France où elle semble assez rare et localisée mais sa très petite taille la rend très discrète et ses effectifs sont probablement sous-évalués (Le Goff & Terzo 1999).
Sa phénologie est essentiellement estivale, avec un pic d'abondance en juillet pour les femelles. En France, nous n’avons observé aucun mâle. Sur la base des données de Daly (1983), ils semblent plus printaniers que les femelles.
Elle niche dans les tiges de Rubus sp. Lichtenstein (1876) a découvert un nid dans une tige de Rhus coriaria L. (Anacardiaceae). A Chypre, Mavromoustakis (1949) a découvert des nids dans des tiges sèches de Anchusa sp., Echium sp. (Boraginaceae) et Asphodelus sp. (Liliaceae). Le diamètre de la galerie va de 1,3 à 1,7 mm (3 nids mesurés) et peut comporter près d’une dizaine d’individus.
Le Goff (1995) et Le Goff & Terzo (1999) donnent de plus amples informations sur la biologie de l'espèce.
En France, Le Goff (1995) l'a observée sur Lavandula latifolia Méd. Nous n'avons pas d'autres données originales. A Chypre, Mavromoustakis (1949) l'a observée sur Rubus ulmifolius anatolicus Focke (Rosaceae). Pour l'Algérie, Saunders (1908) ajoute Centaurea seridis L. (Asteraceae).

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