Ceratina (Euceratina) callosa

(Fabricius 1794)

Taxon referenced in page Ceratina
Author(s) : M. Terzo
= Apis callosa Fabricius 1794 : 460. Néotype : mâle; Italie; MNH; désigné par Daly 1983 : 45.
Certaina callosa est une espèce de taille moyenne, comprise entre C. cyanea et C. chalybea, à cuticule bleu sombre, au lobe pronotal clair et au clypeus de la femelle noir ou à tache réduite. Elle est souvent confondue avec deux espèces sympatriques, C. chalybea et C. mocsaryi. Les mâles de ces trois espèces sont aisément identifiables grâce à la combinaison des caractères de pilosité du fémur postérieur, de la carène hypostomienne et de la forme du tergite 7. Chez C. callosa, la carène hypostomienne est peu développée sur toute sa longueur, la brosse ventrale du fémur postérieur est courte et de longueur constante et le lobe apical du tergite 7 est étroit, aux marges latérales légèrement concaves. Chez C. chalybea, la carène hypostomienne s'élève fortement postérieurement, la brosse ventrale du fémur postérieur présente des soies plus longues à l'apex et le lobe apical du tergite 7 est largement arrondi, aux marges latérales convexes. Chez C. mocsaryi, la carène hypostomienne est fortement élevée sur toute sa longueur, la brosse ventrale du fémur postérieur est longue et l'apex du tergite 7 est bifide. Les femelles de ces trois espèces se reconnaissent essentiellement à la forme de leur carène hypostomienne, identique à celle du mâle.
Elle n’existe qu’au Maghreb, dans les péninsules ibérique et italique et dans le sud de la France (Terzo & Rasmont 1997a). En France, elle est restreinte à la région méditerranéenne, surtout près des côtes. Une seule donnée dans les Hautes-Pyrénées s’écarte de ce schéma. Essentiellement présente en plaine, elle peut parfois se rencontrer jusqu'à près de 2.000 m.
Elle niche essentiellement dans les tiges de Rubus, dont Rubus ulmifolius Schott. Daly (1983) l'a également observée dans des tiges de plantes herbacées. Le diamètre de la galerie va de 2,7 à 3,5 mm (3 nids mesurés).
Le faible nombre de données semble indiquer que les femelles sont estivales, avec un pic d'abondance en juillet, et que les mâles sont un peu plus précoces que les femelles.
Bien que l'espèce ait été récoltée en quantité, les données florales sont rares et ne concernent que les Asteraceae, les Lamiaceae, les Boraginacées (Echium), les Convolvulacées (Convolvulus) et Rur-tacées (Ruta).

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