Trinomia orientalis

(Friese 1909)

Taxon referenced in page Trinomia Afrique
Author(s) : Pauly A.
Trinomia orientalis (FRIESE)

Nomia tridentata var. orientalis FRIESE, 1909 : 130, $£. Lectotype $ (Kilimandjaro, Kibonoto, 1300-1900 m, 11 mai, SJÖSTEDT 1905-6) [NRS], désigné par PAULY, 1990 : 137. FRIESE, 1909 : 165 (clé) ; COCKERELL, 1931 : 279 (N. orientalis, clé) ; COCKERELL, 1941 : 508 (N. orientalis, clé) ; COCKERELL, 1942 : 913 (N. orientalis, clé).
? Nomia tridentata var. capensis FRIESE, 1909 : 130, $£. Syntypes (« Africa mer. ») [non examinés ; lieu de dépôt inconnu]. FRIESE, 1909 : 165 (clé) ; COCKERELL, 1931 : 279 (N. capensis, clé) ; COCKERELL, 1932 : 491 (N. capensis, variabilité) ; COCKERELL, 1935 : 164 (N. capensis, clé), 180 (N. capensis, note taxonomique) ; COCKERELL, 1941 : 507 (N. capensis, clé) ; COCKERELL, 1942 : 913 (clé), 916 (synonyme de N. tridentata var. orientalis Friese, 1909) ; COCKERELL, 1946 : 639 (variabilité, clé).
Nomia jansei (CAMERON, MS) MEADE WALDO 1916 : 457, $. Lectotype $ ( Transvaal, Waters, 9.XI.1899 ) [BMNH], désigné par PAULY, 1990 : 137 (PESENKO, 1997). COCKERELL, 1935 : 327, clé.
Nomia perornata COCKERELL, 1916 : 212, £. Holotype £ (Natal, Howick) [BMNH 17a 2816]. COCKERELL, 1917 : 465 (note taxonomique) ; COCKERELL, 1920 : 293 (clé) ; COCKERELL, 1935 : 164 (clé), 181 (synonyme de N. capensis) ; COCKERELL, 1941 : 508 (clé) ; COCKERELL, 1942 : 913 (clé).
Nomia pyrrhonota COCKERELL, 1943 : 368, £. Holotype £ ( Brit. East Africa, Magadi, iv.1912, F.G. HAMILTON, n°1487 ) [BMNH, 17a 1487] (tête perdue).
Nomia asclepiadis COCKERELL, 1943 : 371, $. Holotype $ (Orange Free State, HARRISMITH, ii.1927, R.E. TURNER) [BMNH, 17a 1488].
Nomia griseicauda COCKERELL, 1946 : 637, £. Holotype £ (« Brit. East Africa, Nairobi to Fort Hall Road, 4500-5000 ft, 27-31.I.1911, S.A. NEAVE) [BMNH 17a 1525].

Remarques sur la synonymie.
Le matériel type de la variété capensis n’a pas été retrouvé au Musée de Berlin. Toutefois, des spécimens d’Afrique australe identifiés par FRIESE en 1910 et déposés au Musée de Stockholm (« Bulawayo ») et à l’American Museum, avec des étiquettes « type » (Mfongosi & Bothaville), sont des T. orientalis. C’est aussi la synonymie que donne COCKERELL (1942).

Diagnose. T. orientalis se distingue de T. tridentata et T. natalensis par la ponctuation du propodeum atteignant les limites du triangle de l’aire propodéale (fig. 9). Cette ponctuation est beaucoup plus dense chez la femelle que chez le mâle. La marge apicale des ailes est plus fortement fumée chez T. orientalis que chez T. tridentata. Le lobe apical des tibias du mâle est un peu plus large et plus court chez T. orientalis que chez T. tridentata. Taille un peu plus grande que T. tridentata (longueur 9-11mm). Bandes apicales soyeuses des tergites mieux délimitées que chez T. tridentata, à cause de la pruinescence moins dense sur le milieu des T2-4. Ponctuation des tergites comme chez T. tridentata (fig. 8). Scopa tibiale des femelles châtain clair à blanchâtre. Antennes des mâles comme celles de T. tridentata. Femelle à pattes sombres, la partie apicale des tibias parfois orangée. Genitalia du mâle (fig. 14) : sagittae étroites ; gonocoxites avec lamelle interne rétrorse bien développée.

Variétés géographiques :
(1) Variété typique avec des bandes apicales constituées de longues soies châtain doré. Presque toute l’Afrique au Sud du Sahara. (Pl. I, b, c)
(2) Variété des montagnes de l’Ouest Camerounais et du Nigeria avec des franges apicales très réduites (locs : Bamenda, Bambui, Enugu). (Pl. I, d ).
(3) Variété d’Afrique du sud (localité : « O.F.S., Bethulie ») avec la marge apicale décolorée jaune paille translucide et des franges soyeuses châtain clair très réduites.

Distribution : Afrique des savanes, évite les forêts denses humides. Du Sénégal au Cap.

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