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Laboratoire de Zoologie
(Prof. P. Rasmont)
contact: P. Rasmont
Université de Mons
Avenue du Champ de Mars, 6
B-7000 Mons

Unité d'Entomologie fonctionnelle
et évolutive

(Prof. E. Haubruge)
contact: F. Francis
Gembloux Agro Bio Tech
Passage des Déportés, 2
B-5030 Gembloux
author(s) : Pauly A.
Geographic zone: Africa - World

$ = mâle; £ = femelle; numéro de figures: voir Pauly 1999.

Trinomia 

  Africa
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Show only this taxa Trinomia cirrita (Vachal 1903)
Trinomia cirrita (VACHAL)

Nomia cirrita VACHAL, 1903 : 398, £. Lectotype £ (Zaire, « Boma, M. Tschoffen ») [IRSNB], désigné par PAULY, 1990 : 137 (PESENKO, 1997).
Nomia murinella COCKERELL, 1920 : 295, £. Holotype £ (Durban, III.1917, E.C. CHUBB) [BMNH, 17a 1636]. COCKERELL, 1920 : 297 (clé) ; COCKERELL, 1931 : 273 ($) ; COCKERELL, 1935 : 165 (clé).
Nomia murinella var. absona COCKERELL, 1931 : 273, $. Holotype $ (Natal, Weenen, III-IV.1924) [BMNH, 17a 1637].
Nomia murinella var abjuncta COCKERELL, 1931 : 273, $. Holotype $ (Natal, Weenen, XI.1927) [BMNH, 17a 1638].
Nomia admixta COCKERELL, 1931 : 278, $. Lectotype $ (Natal, Weenen, 2800 ft, I-II.1924, H.P. THOMASSET) [BMNH, 17a 1642], désigné par PAULY, 1990 : 137 (PESENKO, 1997).
Nomia entebbiana COCKERELL, 1931 : 278, $. Lectotype $ (Uganda, Entebbe, 1.VI.1914, C.C. GOWDEY) [BMNH, 17a 1641], désigné par PAULY, 1990 : 137 (PESENKO, 1997).
? Nomia laticincta (FRIESE MS) COCKERELL, 1939 : 126, £. Holotype £ (« Portugese E. Africa, Rikatla, Delagoa Bay, JUNOD ») [non examiné ; lieu de dépôt des types inconnu ; un syntype dans la coll. D.B. BAKER, OXFORD]
Nomia laticincta mafekingensis COCKERELL, 1939 : 127, £. Holotype £ (« Cape Province, Mafeking », 1.III.1934, J. OGILVIE) [BMNH, 17a 1715].
Nomia marshalli COCKERELL, 1943 : 212, $. Lectotype $ (« S. Rhodesia, Mashonaland, Mazoe, XII.1905, G.A.K. MARSHALL » [BMNH, 17a 1477], désigné par PAULY, 1990 : 137 (PESENKO, 1997).
Nomia macrodonta COCKERELL, 1946 : 631, $. Holotype $ (« British East Africa, Voi, 1800 ft, 21-23.III.1911, S.A. NEAVE ») [BMNH, 17a 1501] ; PESENKO (1997).

Diagnose. La plus petite espèce (7-8 mm), la femelle à tibias postérieurs complètement orangés et scopa blanche, le mâle à éperon tibial plus court (fig. 4). La femelle peut être facilement confondue avec celle de T. triodonta qui habite, au moins au Sahel, les mêmes biotopes. T. cirrita diffère par les fémurs postérieurs noirs, rarement en partie orangés (complètement orangés chez T. triodonta), la fine pruinescence sombre du milieu des tergites 3-4 (pruinescence claire et plus riche chez T. triodonta), la base déclive du T1 à pubescence pauvre (pruinescence gris beige assez riche chez T. triodonta), la taille légèrement plus petite (7 mm), le milieu du T2 à ponctuation plus espacée (assez dense chez T. triodonta), le scutum moins pubescent au milieu et la ponctuation légèrement plus forte (feutrage gris beige plus riche et ponctuation un peu plus dense chez T. triodonta).
T. cirrita diffère de T. tridentata par sa taille plus petite, les tibias postérieurs orangés et la ponctuation du propodeum adjacente à l’aire triangulaire.
Les ailes sont hyalines (différentes de celles de T. orientalis dont la marge apicale est enfumée). Le premier tergite est tessellé non ponctué au milieu et sur l’apex, ponctué seulement au sommet de la base déclive (diffère de l’autre petite espèce, T. digitata dont le tergite 1 est complètement et densément ponctué tessellé).
Genitalia du mâle : gonocoxites avec une petite lamelle interne rétrorse ; sagittae minces (fig. 16).

Distribution : toute l’Afrique en zone des savanes et des steppes. Evite la forêt dense. Du Sénégal jusqu’en Namibie.
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Trinomia cirrita
Main sources : Pauly A.
Last update : 26/12/2012
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Trinomia_cirrita_F_Ethiopia_mojo_DSC_0535.jpg
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Trinomia_cirrita_F_Tanzanie_Kiberashi_DSC_0706.jpg
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Trinomia_cirrita_M_Niamey_DSC_0707.jpg
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Show only this taxa Trinomia digitata (Friese 1909)
Trinomia digitata (FRIESE)

Nomia capensis var. digitata FRIESE, 1909 : 130, $. Lectotype $ (Mozambique « Delagoa Bay » = Baie de Lourenço Marques, Maputo, 10.II.1904) (MNHUB), désigné par PAULY 1990 : 137. FRIESE, 1909 : 165 (clé) ; COCKERELL, 1946 : 64 (N. digitata, note taxonomique)

Diagnose. La plus distincte des Trinomia par son tergite 1 complètement et densément ponctué strié (les points égaux aux interpoints), sur fond tessellé. Tergite 1 non ponctué excepté au sommet de la base déclive. Le premier tergite des mâles est ponctué comme celui de la femelle. L’éperon tibial des mâles est court comme celui de T. cirrita (fig.4). La longueur du corps est équivalente à celle de T. cirrita (7 mm).
Tibias postérieurs des femelles complètement orangés comme ceux de T. cirrita ; marges apicales des tergites décolorées jaune paille avec des franges de soies appliquées de couleur châtain, courtes comme chez T. cirrita, moins longues que chez T. orientalis. Scutum à feutrage gris beige surmonté de soies barbelées, dressées, plus sombres. Scutellum plus ocracé à soies plus longues de même couleur ; metanotum beige clair à soies dressées plus longues au milieu, de même couleur. Ailes hyalines à marge non ou à peine fumée.
Genitalia du mâle. Gonocoxites avec lamelle interne rétrorse bien développée ; sagittae étroites.

Distribution : Afrique Australe, assez localisé.
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Trinomia digitata
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Last update : 26/12/2012
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Trinomia_digitata_F_Transvaal_DSC_0672.jpg
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Trinomia_digitata_F_VictoriaFalls_DSC_0703.jpg
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Trinomia_digitata_M_VictoriaFalls_DSC_0704.jpg
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Show only this taxa Trinomia natalensis (Cockerell 1916)
Trinomia natalensis (COCKERELL)

Nomia tridentata natalensis COCKERELL, 1916 : 213, $. Holotype $ (Umbilo, 22.XI.1914, L.BEVIS) [BMNH, 17a 1596]. COCKERELL, 1920 : 293, 297 (clé) ; COCKERELL, 1931 : 279 (N. natalensis, clé), 280 (£) ; COCKERELL, 1942 : 913 (N. natalensis, clé).
Nomia ambusta COCKERELL, 1931 : 277, $. Holotype $ (« Kenya Colony », Kisumu, i.1919, T.J. ANDERSON) [BMNH, 17a 1665] examiné, non disséqué. COCKERELL, 1931 : 277, 279 (clé).
Nomia capensis ssp. wylliei COCKERELL, 1935 : 165 (clé), 182, £. Holotype £ (Transvaal, Wyllies Poort, 5.IV.1932, A.MACKIE ; « S.Rhodesia, Wyllies Poorts, ... », sur l’étiquette originale) [BMNH, 17a 1656] examiné. COCKERELL, 1939 : 354 (N. wylliei).
Nomia heterocera COCKERELL, 1941 : 508, $. Holotype $ (« Belgian Congo », Walikale, 13.I.1915, J.BEQUAERT) [MCZ] examiné et disséqué. COCKERELL, 1942 : 913 (clé).
Nomia rufotegulata COCKERELL, 1942 : 631, £. Holotype £ (« E.Africa, 13 miles north of M’bagoris Village, towards Meru, 13.II.1911, T.J.ANDERSON » [BMNH, 17a 1460] examiné.
Nomia heterura ssp. subscrudelis COCKERELL, 1943 : 214, $. Holotype $ (« Belgian Congo », Stanleyville, J.BEQUAERT, n°27424) [MCZ] examiné et disséqué.

Remarques sur les types et la synonymie. Les types de N. natalensis, N. heterocera et N. h. subscrudelis ont été disséqués pour l’examen des sagittae qui sont minces. Les taxons N. c. wylliei, N. rufotegulata et N. ambusta sont placés en synonymie de T. natalensis sur base de leur localisation hors des limites de distribution de T. tridentata.

Diagnose. Le mâle de cette espèce est extérieurement identique à T. tridentata. Lorsque l’on extrait les genitalia, on constate qu’il s’agit d’une espèce nettement différente car les sagittae sont étroites, alors qu’elles sont très larges chez T. tridentata. Les sagittae des spécimens d’Afrique australe sont un peu moins étroites que celles des spécimens du Sahel mais il s’agit sans nul doute de la même espèce, tout au plus d’une sous-espèce.
Tibias postérieurs sombres avec des parties brun orangé plus ou moins étendues, fémurs sombres. Scopa des fémurs et des tibias châtain clair, soies dressées de l’arête supérieure des tibias parfois plus sombres. Les spécimens d’Afrique australe ont les soies des tergites plus gris cendré que dorées.

Distribution. Toute l’Afrique des forêts et des savanes, jusqu’au Sahel, l’Afrique orientale et vers le sud jusqu’au Cap. L’espèce affectionne le bord des eaux dans les galeries forestières. Elle cohabite dans plusieurs localités forestières avec T. tridentata. T. natalensis est cependant moins largement distribué en forêt que T. tridentata. Par exemple au Gabon, pays essentiellement forestier, elle semble manquer totalement dans la province de l’Estuaire où T. tridentata abonde (carte figs. 130-131 dans PAULY, 1998). En forêt, les femelles sont indissociables de celles de T. tridentata. En Afrique de l’Est et en Afrique australe cependant, l’identification ne fait aucun doute puisque l’espèce à sagittae larges, T. tridentata, ne s’y trouve pas. T. natalensis grimpe à une altitude plus levée (1800 m) que T. tridentata (700 m) dans le Parc National des Virungas (Congo). Très commune.
carto
Trinomia natalensis
Main sources : Pauly A.
Last update : 26/12/2012
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Trinomia_natalensis_F_Ethiopia_Goro_DSC_0534.jpg
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Trinomia_natalensis_F_zimbabwe-DSC_0711.jpg
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Trinomia_natalensis_M_Ethiopia_Hayk_DSC_0533.jpg
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Trinomia_natalensis_M_Malawi_Liongwe_DSC_0712.jpg
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Show only this taxa Trinomia orientalis (Friese 1909)
Trinomia orientalis (FRIESE)

Nomia tridentata var. orientalis FRIESE, 1909 : 130, $£. Lectotype $ (Kilimandjaro, Kibonoto, 1300-1900 m, 11 mai, SJÖSTEDT 1905-6) [NRS], désigné par PAULY, 1990 : 137. FRIESE, 1909 : 165 (clé) ; COCKERELL, 1931 : 279 (N. orientalis, clé) ; COCKERELL, 1941 : 508 (N. orientalis, clé) ; COCKERELL, 1942 : 913 (N. orientalis, clé).
? Nomia tridentata var. capensis FRIESE, 1909 : 130, $£. Syntypes (« Africa mer. ») [non examinés ; lieu de dépôt inconnu]. FRIESE, 1909 : 165 (clé) ; COCKERELL, 1931 : 279 (N. capensis, clé) ; COCKERELL, 1932 : 491 (N. capensis, variabilité) ; COCKERELL, 1935 : 164 (N. capensis, clé), 180 (N. capensis, note taxonomique) ; COCKERELL, 1941 : 507 (N. capensis, clé) ; COCKERELL, 1942 : 913 (clé), 916 (synonyme de N. tridentata var. orientalis Friese, 1909) ; COCKERELL, 1946 : 639 (variabilité, clé).
Nomia jansei (CAMERON, MS) MEADE WALDO 1916 : 457, $. Lectotype $ ( Transvaal, Waters, 9.XI.1899 ) [BMNH], désigné par PAULY, 1990 : 137 (PESENKO, 1997). COCKERELL, 1935 : 327, clé.
Nomia perornata COCKERELL, 1916 : 212, £. Holotype £ (Natal, Howick) [BMNH 17a 2816]. COCKERELL, 1917 : 465 (note taxonomique) ; COCKERELL, 1920 : 293 (clé) ; COCKERELL, 1935 : 164 (clé), 181 (synonyme de N. capensis) ; COCKERELL, 1941 : 508 (clé) ; COCKERELL, 1942 : 913 (clé).
Nomia pyrrhonota COCKERELL, 1943 : 368, £. Holotype £ ( Brit. East Africa, Magadi, iv.1912, F.G. HAMILTON, n°1487 ) [BMNH, 17a 1487] (tête perdue).
Nomia asclepiadis COCKERELL, 1943 : 371, $. Holotype $ (Orange Free State, HARRISMITH, ii.1927, R.E. TURNER) [BMNH, 17a 1488].
Nomia griseicauda COCKERELL, 1946 : 637, £. Holotype £ (« Brit. East Africa, Nairobi to Fort Hall Road, 4500-5000 ft, 27-31.I.1911, S.A. NEAVE) [BMNH 17a 1525].

Remarques sur la synonymie.
Le matériel type de la variété capensis n’a pas été retrouvé au Musée de Berlin. Toutefois, des spécimens d’Afrique australe identifiés par FRIESE en 1910 et déposés au Musée de Stockholm (« Bulawayo ») et à l’American Museum, avec des étiquettes « type » (Mfongosi & Bothaville), sont des T. orientalis. C’est aussi la synonymie que donne COCKERELL (1942).

Diagnose. T. orientalis se distingue de T. tridentata et T. natalensis par la ponctuation du propodeum atteignant les limites du triangle de l’aire propodéale (fig. 9). Cette ponctuation est beaucoup plus dense chez la femelle que chez le mâle. La marge apicale des ailes est plus fortement fumée chez T. orientalis que chez T. tridentata. Le lobe apical des tibias du mâle est un peu plus large et plus court chez T. orientalis que chez T. tridentata. Taille un peu plus grande que T. tridentata (longueur 9-11mm). Bandes apicales soyeuses des tergites mieux délimitées que chez T. tridentata, à cause de la pruinescence moins dense sur le milieu des T2-4. Ponctuation des tergites comme chez T. tridentata (fig. 8). Scopa tibiale des femelles châtain clair à blanchâtre. Antennes des mâles comme celles de T. tridentata. Femelle à pattes sombres, la partie apicale des tibias parfois orangée. Genitalia du mâle (fig. 14) : sagittae étroites ; gonocoxites avec lamelle interne rétrorse bien développée.

Variétés géographiques :
(1) Variété typique avec des bandes apicales constituées de longues soies châtain doré. Presque toute l’Afrique au Sud du Sahara. (Pl. I, b, c)
(2) Variété des montagnes de l’Ouest Camerounais et du Nigeria avec des franges apicales très réduites (locs : Bamenda, Bambui, Enugu). (Pl. I, d ).
(3) Variété d’Afrique du sud (localité : « O.F.S., Bethulie ») avec la marge apicale décolorée jaune paille translucide et des franges soyeuses châtain clair très réduites.

Distribution : Afrique des savanes, évite les forêts denses humides. Du Sénégal au Cap.
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Trinomia orientalis
Main sources : Pauly A.
Last update : 26/12/2012
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Trinomia_orientalis_F_Ethiopia_Mechara_DSC_0532.jpg
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Trinomia_orientalis_F_Malawi_DSC_0664.jpg
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Trinomia_orientalis_M_Ethiopia_Mechara_DSC_0531.jpg
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Trinomia_orientalis_M_Transvaal_DSC_0663.jpg
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Show only this taxa Trinomia tridentata (Smith 1875)
Trinomia tridentata (SMITH)

Nomia tridentata SMITH, 1875 : 64, tab.2 fig.10, $. Lectotype $ désigné par PAULY, 1990 :137 (« Cape/ 38-11-8-265 » ; « Nomada (sic) tridentata Type Sm. ; lectotype label de D.B. BAKER, 1992) (« Cape » = localité fausse, recte « Sierra Leone » ; voir note, D.B. BAKER communic. pers.) [BMNH Type n°17a 1543a], lectotype réexaminé et disséqué en 1997. WESTWOOD, 1875 : 216 (redescription), pl. IV, fig. 5 ; VACHAL, 1903 : 393 (£) ; STRAND, 1913 : 133 (clé) ; COCKERELL, 1931 : 279 (note taxonomique) ; ALFKEN, 1939 : 112 (note taxonomique).
Nomia crudelis WESTWOOD, 1875 : 208, 216, $. Lectotype $ désigné par PAULY 1990 :137 (« Gambia, SHUCKARD » ; « Nomia crudelis WESTW. Pl.1 f5 » « Nomia tridentata Sm » « F. Sm Coll./ 79.22 ») [BMNH, type n° 17a1543b]. D’après PESENKO (1997), « le nom a été publié comme synonyme le plus récent de N. tridentata SMITH, 1875, mais il est valide parce que traité comme nom valide par COCKERELL, 1935 : 163 (clé), code art. 11e ». COCKERELL, 1931 : 279 (note taxonomique) ; COCKERELL, 1935 : 163 (clé) ; COCKERELL, 1946 : 640 (clé). Le type a été examiné en 1998 et les genitalia disséqués, la synonymie avec T. tridentata est confirmée.
Nomia tessmanni STRAND, 1912 : 273, £. Holotype £ (« West Africa, Uelleburg, vi-VIII.1908, TESSMANN S.G. ») [MNHUB] examiné. Syn. nov. STRAND, 1913 : 141 (clé).
Nomia heterura COCKERELL, 1941 : 507, $. Holotype $ (« Belgian Congo », Lesse, 21.VII.1914, J.BEQUAERT) [MCZ] examiné et disséqué. Syn. nov. COCKERELL, 1942 : 913 (clé) ; COCKERELL, 1943 : 65 (£).

Remarques sur les types et la synonymie : SMITH décrit N. tridentata de « Cape of Good Hope ; Gambia ». WESTWOOD, en placant en synonymie son espèce manuscrite N. crudelis avec N. tridentata donne : « Habitat Gambia, Afric. Tropic. In Mus. Britann., Hopeiano Oxoniae et Smith ». Il existe ainsi au moins trois syntypes du taxon composite tridentata- crudelis distribué entre ces trois collections. Quatre spécimens satisfaisant les données de SMITH et WESTWOOD sur la localité et la provenance existent. Ils représentent deux espèces clairement distinctes, confondues par les deux auteurs (T. tridentata et T. orientalis) [D.B. BAKER, communic. pers.].
Le lectotype de N. tridentata désigné « sur étiquette » par D.B. BAKER se trouve au British Museum et porte l’étiquette : « Bm Type Hym. 17a 1543a ; Cape / 38.11.8.265 ; Nomada [sic] tridentata Type Sm. ». C’est aussi le lectotype désigné par PAULY 1990 : 137.
D’après D.B. BAker qui m’écrit en 1991, les registres du BM montrent que le N° 38.11.8 se réfère à une large collection de spécimens récoltés en Afrique de l’Ouest (principalement au Sierra Leone) présentés au Musée (le 8 novembre 1838) par le Révérend D.F. MORGAN. Le N°265 est enregistré comme une espèce de Nomia du Sierra Leone : la localité typique du N. tridentata est donc Sierra Leone, non le Cap.
Cette correction de la localité avait pour conséquence de semer le doute quant à l’identification de l’espèce, puisque au Sierra Leone, on trouve deux espèces différant par les genitalia, alors qu’au Cap, on ne trouve qu’une espèce (celle dont les sagittae sont toujours minces).
Nous avons donc emprunté le type en 1997 pour disséquer les genitalia. Leur examen démontre qu’il s’agit de l’espèce forestière à sagittae larges que nous avons identifiée jusqu'à présent comme T. tessmanni. Cela confirme bien l’hypothèse que la localité est Sierra Leone et non le Cap, mais entraîne une grande confusion dans la nomenclature. L’espèce à sagittae minces (figurée dans PAULY, 1990 comme T. tridentata) doit dorénavant s’appeler T. natalensis.
Concernant le nom crudelis, celui-ci est disponible en suivant l’article 11e du code de nomenclature qui stipule : « Publication comme synonyme plus récent. - Un nom publié pour la première fois comme un synonyme plus récent n’est pas disponible de ce seul fait à moins que, antérieurement à 1961, il n’ait été traité comme un nom disponible et soit adopté comme le nom d’un taxon, soit traité comme un homonyme plus ancien ; un tel nom est daté de sa première publication comme synonyme ». Il était donc nécessaire de disséquer aussi les genitalia du type de Nomia crudelis puisque ce nom aurait pu avoir priorité sur l’autre espèce appelée ici T. natalensis (COCKERELL, 1917). En fait, il n’en est rien : les sagittae sont bien larges comme chez le type de T. tridentata ! T. crudelis est donc bien synonyme de T. tridentata. Le nom T. natalensis est valide pour désigner l’espèce à sagittae minces.
Le type de N. heterura a été disséqué et les sagittae sont larges.
Le type de N. tessmanni est une femelle, en principe inséparable de celle de l’espèce suivante. Toutefois il est plus probable qu’il s’agisse d’un synonyme de T. tridentata, beaucoup plus fréquent dans la zone de forêt de la Guinée et dans l’Ouest du Gabon (voir cartes de répartition au Gabon figs 22 et 23). Provisoirement, nous lui avons donné le statut de synonyme de T. tridentata.

Diagnose. T. tridentata se distingue des autres espèces, sauf T. natalensis, par la ponctuation du propodeum qui est absente dans la zone adjacente au triangle de l’aire propodéale (fig. 11). Les femelles sont inséparables de celles de T. natalensis. Les mâles ont des sagittae très différentes, très larges chez T. tridentata (fig. 13) alors qu’elles sont normalement étroites chez T. natalensis. Il est absolument nécessaire de disséquer les mâles de ces deux espèces car ils ne montrent aucune différence externe. Les femelles de T. tridentata sont inséparables de celles de T. natalensis, excepté que nous avons observé une scopa tibiale plus sombre (parfois couleur chocolat) et des soies beaucoup plus fournies et roux doré sur les tergites des femelles correspondant aux localités où les mâles de T. tridentata ont été capturés (voir planche I, g et f). La scopa des tibias est souvent en grande partie claire chez T. natalensis et le plus souvent les soies des tergites sont blond châtain.

Mâles. Lobe apical des tibias postérieurs des mâles (fig. 2) comme chez T. triodonta, plus long que chez T. orientalis et T. cirrita. Deuxième article du flagellum long (fig. 5). Premier tergite complètement tessellé mat, avec des ponctuations extrêmement superficielles et espacées (interpoints = 4 fois les points) sur presque toute sa surface (différent de celui des femelles). Tergite 2 et suivants ponctués comme le premier. Fémurs postérieurs avec l’étendue des parties brun clair assez variable à l’extrémité. Capsule génitale : sagittae mince ; gonocoxites sans lamelle interne rétrorse.
Femelles. Premier tergite tessellé non ponctué au milieu et sur l’apex, le sommet de la base déclive et les flancs finement et densément ponctués, la ponctuation souvent occultée par la pubescence. Tergite 2 finement et densément ponctué, les interpoints presque égaux aux points. Tergites suivants à ponctuation plus confuse et souvent pilifère.
Scutum, scutellum et metanotum avec un feutrage de soies barbelées, plumeuses, courtes, beige à fauve ocracé. Tergites 2-4 avec des bandes blond doré à roux doré, constituées de soies longues et appliquées, légèrement ondulantes (soies différentes du tomentum habituel des autres genres) ; base des tergites avec une fine pruinescence de même couleur. Certains exemplaires de forêt varient par le metasoma rouge marron.
Tibias postérieurs sombres avec des parties brun orangé plus ou moins étendues, fémurs sombres.
Mâle et femelle ont les ailes claires, la marge apicale pas autant fumée que chez T. orientalis.
Longueur : 8-9 mm.

Distribution. Zone des forêts humides ; espèce plus typiquement forestière que T. natalensis bien que les deux espèces soient souvent rencontrées dans les mêmes localités de l’Afrique centrale et de l’Ouest. Absente de l’Afrique Australe, de l’Afrique de l’Est et du Sahel. En forêt se rencontre souvent sur la boue près des rivières, sur les excréments ou les urines, sur les cadavres. Très commune.
carto
Trinomia tridentata
Main sources : Pauly A.
Last update : 26/12/2012
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Trinomia_tridentata_F_Ghana_Accra_DSC_0709.jpg
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Trinomia_tridentata_F_MtNimba_var_DSC_0710.jpg
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Trinomia_tridentata_M_Ghana_NkawNkaw_genital_DSC_0708.jpg
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Show only this taxa Trinomia triodonta (Kohl 1906)
Trinomia triodonta (KOHL)

Nomia triodonta KOHL, 1906 : 181, pl. I, fig. 21, 22, 25, $£. Lectotype $ (Sud Arabie = Yémen du Sud, Ras Fartak, III.1899, leg. O. SIMONY) [NMW] désigné ici. Lectotype $ désigné par PAULY 1990 de localité erronée (lapsus) (Sud Arabie, Aden, XII.1898, leg. O. SIMONY).

Désignation du lectotype. PESENKO (1997) fait remarquer que la localité typique « Aden », citée par PAULY (1990) est erronée. Effectivement il s’agit d’une erreur de distraction. Il y a eu confusion avec la localité typique de Nomia savignyi figurant sur la même page que Nomia triodonta dans la publication de KOHL. Un mâle de la localité « Ras Fartak » a bien été examiné en 1989 au Musée de Vienne. Celui-ci est désigné ici comme lectotype.

Diagnose. Espèce caractéristique de la zone sahélienne et des steppes désertiques de l’Afrique Orientale. On peut la confondre facilement avec T. tridentata car le mâle possède un lobe apical des tibias postérieurs semblable. Cependant on la distingue par la ponctuation du propodeum plus forte et atteignant les limites du triangle (fig. 10). Souvent aussi, chez la femelle, les fémurs postérieurs comme les tibias sont complètement orangés alors que le métatarse est brun noir. La scopa tibiale est plus blanche, les soies de l’arête supérieure incluses. Le feutrage du thorax est gris cendré beige alors qu’il est fauve ocracé chez T. tridentata et T. orientalis. Les franges apicales des tergites sont de couleur châtain et plus courtes que chez T. tridentata et T. orientalis.
On distingue cette espèce de T. orientalis par les ailes à marge presque hyaline, non à marge largement fumée comme chez T. orientalis.
Les mâles se distinguent facilement de ceux de T. cirrita par le lobe apical des tibias postérieurs plus long (fig.2) et le deuxième article du flagellum plus long (fig.5). Les femelles sont parfois très difficiles à séparer de T. cirrita que l’on trouve dans les mêmes habitats steppiques. Les fines soies obliques de la base et du milieu des T3-4 sont claires chez T. triodonta tandis qu’elles sont sombres chez T. cirrita. T. triodonta est en moyenne un peu plus grand (8-9 mm) que T. cirrita.
Genitalia mâles assez semblables à ceux de T. orientalis. Les gonocoxites avec une lamelle interne rétrorse pointue (fig. 15).

Distribution : Afrique du Sahel et des steppes orientales, du Sénégal jusqu’au Yémen et le Kenya.

Variations. Une variété du Kenya (localité : « Sokoke Forest ») a les trois premiers tergites largement rouge orangé sur la base (la marge apicale restant noire). (Pl. I, j)
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Trinomia triodonta
Main sources : Pauly A.
Last update : 26/12/2012
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Références


Pauly A.. 1999. Classification des Nomiinae africains. Le genre Trinomia Pauly (Hymenoptera Apoidea Halictidae). Belgian Journal of Entomology, 1 : 101-136.